30 nov. 2010

Exposition des Archives de l'Allier dans l'établissement








"D'une guerre à l'autre, 1919-1939"

Dans la salle B21 se trouve depuis le 29 novembre une exposition des Archives de l'Allier intitulée "D'une guerre à l'autre, 1919-1939". Cette exposition, destinée en priorité aux troisièmes,dans le cadre du cours d'histoire, restera jusqu'au 13 décembre.

26 nov. 2010

Romans et documentaires sur Noël





















Les livres du CDI sur l'esclavage













































L'ESCLAVAGE



DEUX GRAINES DE CACAO

Julien découvre qu’il a été adopté. Bouleversé, il s’embarque sur un navire marchand vers son pays d’origine, Haïti. On est en 1819. Il est témoin actif d’une opération de traite des esclaves. En Haïti, il découvre ses origines, en même temps qu’il apprend les secrets de la culture du cacao. Son avenir est en France, auprès de ses parents adoptifs, fabricants de chocolat, à Nantes.
Les liens qui unissent l’histoire de France à celle d’Haïti, la cohabitation des marins et des esclaves sur un négrier, la culture du cacao, sont autant de thèmes de connaissances détaillés dans le roman et qui pourront être prolongés par des activités de lecture documentaire.


LES CROIX EN FEU

Après la guerre de Sécession, Scébanja revient sur les terres où il est né esclave afin d'acheter une ferme et de se comporter en homme libre qu'il pense être enfin devenu. Mais c'est compter sans la haine des Blancs. Appauvris par la guerre qui les a dépossédés, d'une main-d'œuvre gratuite, ils voient d'un fort mauvais œil leurs esclaves d'antan s'émanciper. Le Ku Klux Klan entre en action...




ESCLAVES EN FUITE

En 1851, aux Etats-Unis, des esclaves noirs tentent de fuir vers le nord pour retrouver leur liberté. Lucinda, quinze ans, fait partie de l'organisation clandestine, " Le Chemin de Fer souterrain ", qui leur vient en aide. Mais le jour où arrive Cass, une jeune noire déjà mère, elle va devoir affronter des dangers plus grands encore...

ESCLAVE!

Une histoire d’esclavage, à la fin du XVIIIe siècle, au Venezuela. Les aventures pathétiques d’une fillette arrachée à son village d’Afrique, devenue esclave, mais poussée par la farouche volonté d’échapper à son destin.
Ana a dix ans. Quand elle est vendue comme esclave, sur le marché de Caracas, au Venezuela, elle est seule au monde. Elle échoue dans une riche famille de planteurs, et travaille comme repasseuse, à la lingerie. Peu à peu, sa vie s’améliore : elle partage les jeux des enfants du maître, et Antoine, le précepteur, la prend même en affection, et lui apprend à lire. Mais survient un malheureux accident, provoqué par la jalousie, et la voilà chassée, condamnée à partir travailler dans les champs. Pendant son transfert, elle parvient à prendre la fuite, et rejoint une communauté d’esclaves évadés, comme elle.






LE PRINCE ESCLAVE

Fils d'un roi du Bénin, Olaudah est enlevé à l'âge de onze ans par des trafiquants d'esclaves. Il découvre la souffrance et les privations sur les navires de guerre et dans les plantations, au service de différents maîtres qui l'achètent et le revendent sans scrupules. Mais Olaudah est bien décidé à reprendre le contrôle de son destin. Au bout du voyage, il y a peut-être la liberté...


LES ENFANTS VOLES

Dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, des destins se croisent : ceux de Meshak, fils d'un odieux trafiquant de bébés, d'Alexander, héritier d'une grande famille et musicien dans l'âme, de Métissa à l'amour passionné. Ceux de Toby, sauvé de l'esclavage, et d'Aaron, l'enfant volé... Peinture d'une réalité cruelle où les enfants étaient victimes de la corruption. Mais le courage et l'amitié peuvent triompher...

UNE NIECE DE L'ONCLE TOM

Un jour de 1861, sur le marché aux esclaves de Colombus, un riche propriétaire achète une jeune fille de treize ans. Dés lors, Coucou est obligé de partager la dure condition des autres Noirs de la plantation. Pourtant, lorsque l'un d'entre eux tente de s'échapper, la jeune fille doit apprendre la révolte. Ses premiers pas vers la liberté.


JE SUIS JUAN DE PAREJA

Quand il rencontre Don Diego, à Madrid, vers 1625, Juan de Pareja a déjà appris beaucoup de choses de sa courte vie d'esclave noir. Il a vu des gens mourir de la peste, et il a eu à se méfier d'autres qui se disaient compatissants.
Il a appris à lire et à ne pas s'attirer les foudres de ces maîtres. Avec Don Diego, qui est le grand peintre Velázquez, il va voir s'ouvrir devant lui un champ bien plus vaste de connaissances. Son nouveau maître, en effet, lui apprend comment regarder, mais le blesse en refusant de lui enseigner son art. C'est que les esclaves n'ont pas le droit de peindre. Pour la première fois, Juan, qui n'est pas un rebelle, désobéit, agit en secret, parce qu'il ne peut s'en empêcher. Il découvre que l'art doit être vrai, que c'est " la seule chose de la vie qui doive reposer sur la plus solide vérité, parce que, sinon, il ne sert à rien.
" Il apprend les règles de la lumière, et à capter, dans les portraits, les âmes emprisonnées. Aux côtés de Velázquez, il parcourt l'Italie et l'Espagne, rencontre Rubens et une jeune femme révoltée qui sait l'avenir..

MILLE PIECES D'OR

Mille pièces d'or, c'est l'histoire de Lalu Nathoy, qui devint par la suite Polly Bernis.
quelques personnages imaginaires ont été ajoutés et certains événements transposés afin d'équilibrer le récit mais, pour l'essentiel, cette biographie est vraie. au milieu du dix-neuvième siècle, en chine, au cours des périodes de famine, des bandes armées écumant la campagne attaquent les villages. lors d'une de ces attaques, la jeune lalu est achetée par le chef des bandits contre un sac de grain. ...

MOI, ANGELICA, ESCLAVE

Angelica est capturée en Afrique et vendue comme esclave dans une plantation aux Antilles. La jeune fille connaît alors la souffrance, l'humiliation et la rage. Cette colère qui gronde dans le cœur d'Angelica fait trembler l'île toute entière... Les esclaves se révoltent.

LE ROYAUME VOLE

En 1807, le commerce des esclaves était encore florissant. Mais l'année suivante, de nouvelles lois devaient mettre fin à ce trafic. Un vent de panique se mit à souffler parmi les propriétaires de navires négriers et ceux qui leur fournissaient la « marchandise ». Il fallait faire vite, réaliser les plus gros bénéfices possibles avant la date fatidique. Ce jour-là, en Afrique, Ajeemah et son fils Atu, âgé de dix-huit ans, cheminent sur la route blanche qui relie deux petits villages. Ils portent aux parents de la fiancée d'Atu, la jeune Sisi, la dot en or promise, lorsqu'ils sont assaillis, enchaînés et embarqués de force sur un navire, en compagnie d'autres prisonniers. Après six semaines de traversée, ils arrivent à la Jamaïque. Ajeemah et Atu sont alors achetés par deux planteurs différents...

2 décembre: journée internationale pour l'abolition de l'esclavage

























2 décembre :
Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage



Qu'est-ce que l'esclavage ?

Un esclave est un individu privé de liberté et soumis à l'autorité tyrannique d'une personne ou d'un État. Il est contraint au travail forcé. Son maître lui impose de dures épreuves. Il peut être acheté et revendu comme un objet, moins bien traité qu'un animal. Il peut subir la torture, la violence et des abus sexuels.
Dès l'Antiquité

Esclave mineur récoltant le minerai
dans une panière, vase grec du Ve siècle avant J.-C

Les Égyptiens, les Grecs et les Romains préféraient garder vivants leurs prisonniers de guerre et en faire leurs esclaves, plutôt que les tuer. l'époque, les esclaves étaient de race blanche. Ceux qui ne pouvaient pas payer leurs dettes devenaient esclaves, ainsi que les peuples barbares qui ne parlaient pas "leur" langue. D'ailleurs, chez les Romains, c'est le même mot qui désignait à la fois l'esclave et l'étranger. Il travaillait la terre dans les immenses propriétés nécessitant beaucoup de main-d'œuvre. Au 2e siècle, à Rome, il y avait 20 000 citoyens libres pour 400 000 esclaves!


XVIe siècle: la colonisation du Nouveau Monde

Au Moyen âge, l'esclavage continue. Mais c'est au 16e siècle, avec la découverte de l'Amérique et la conquête du Nouveau Monde par les Espagnols, que l'esclavage s'intensifie. Les premiers esclaves sont les Indiens d'Amérique. Puis les Hollandais, les Français, les Portugais, les Espagnols et les Anglais font venir en Amérique des centaines de milliers d'esclaves noirs d'Afrique. C'est ce qu'on a appelé la "traite des Noirs", c'est-à-dire le commerce et la déportation d'esclaves noirs.



XIXe siècle: la révolte des esclaves

Au XIXe siècle, la lutte contre l'esclavage est menée par les esclaves eux-mêmes. Dans tous les pays (États-Unis, Martinique, Cuba, Honduras, Jamaïque...), ils se révoltent.
Dans les colonies françaises (Martinique, Guadeloupe et Guyane), c'est un Français, Victor Schoelcher, député de la Guadeloupe
qui contribue à faire adopter, le 27 avril 1848,
le décret sur l'abolition de l'esclavage.

Aux États-Unis, la fin de l'esclavage est proclamée le ler janvier 1863, par le Président Abraham Lincoln, entraînant ainsi l'émancipation de 3 millions d'esclaves. Les Noirs deviennent alors citoyens américains à part entière.

Et l'esclavage actuel?

L'UNICEF estime que 200 millions d'enfants (et des millions d'adultes) sont exploités dans le monde. Pour rembourser une dette, ou pour survivre, leurs parents les ont vendus. Ces enfants travaillent comme domestiques, dans les mines ou dans les champs. En Haïti, des enfants sont employés dans les champs de canne à sucre. Au Soudan, où une guerre oppose le Nord et le Sud du pays, les villageois, faits prisonniers, deviennent esclaves. Ils travaillent aux champs, gardent le bétail. Les jeunes filles sont employées de maison.
Sous l'égide du Ministère de la Culture en partenariat avec l'UNESCO, la journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore la date anniversaire de l'adoption par l'Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui, le 02 décembre 1949.



Les objectifs de l'ONU et de ses organismes affiliés sont les suivants:

Vulgariser et sensibiliser l'opinion sur les graves violations des libertés individuelles en particulier le trafic des enfants et des femmes
Développer et partager la réflexion sur la nécessaire mobilisation de tous les secteurs de la société pour combattre ce fléau
Amener les États et les Institutions internationales à faire à appliquer les traités internationaux et les lois nationales

23 nov. 2010

Science et vie junior de décembre



Sommaire
2050 : la terre surpeuplée ?
# Astro-fiction : et si la Lune n'existait pas ?
# Energie : les algues, carburant du futur
# Santé : alerte à la superbactérie
# Loi Hadopi :
- Téléchargement : la chasse commence
# Photographes : ils risquent leur vie pour une photo

18 nov. 2010

La revue Arkéo junior de novembre 2010




Description du numéro Arkéo Junior n° 179

Embarquement immédiat, en ce mois de novembre, pour revivre en compagnie d'Ulysse l'incroyable voyage, qui après la guerre de Troie, ramena le héros d'Homère, après maintes péripéties, jusqu'à son royaume d'Ithaque. En chemin, Arkéo fera escale au Château des ducs de Bretagne, pour vous faire visiter ce haut lieu de l'histoire nantaise et française, entièrement rénové et ouvert au public depuis 2007. D'une forteresse à l'autre, une enquête exclusive au cœur de la muraille de France vous fera enfin découvrir l'histoire étonnante de la ligne Maginot, construite après la Première Guerre mondiale sur les frontières de l'est de la France pour contenir toute nouvelle attaque allemande... Bonne lecture !


Articles

* Ulysse, le héros aux mille ruses
* Le Château des ducs de Bretagne, à Nantes
* La muraille de France, au cœur de la ligne Maginot

recette

* Galatopita, un gâteau grec à la semoule et au lait

17 nov. 2010

8h 00: des élèves de 6ème très studieux...



Le CDI ouvert à 8 heures permet aux élèves de "peaufiner" leur travail, réviser tranquillement une leçon, se préparer en douceur au cours suivant...

15 nov. 2010

Une autre nouvelle revue de novembre


Description du numéro Virgule n° 79




Sommaire

Magazine : Virgule n° 79 Page : 3-3
Retour en haut
* Les Nouvelles
* Les Actus
* Le courrier des lecteurs
* Abonnements
* S.P.M. (Société Protectrice des Mots)
* Etymolojeu
* Histoire des mots : "Une famille stupide : les Cucurbitacées"
* Visite : Jean Cocteau à Milly-la-Forêt : "Je reste avec vous."
* Une œuvre : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils
* Jeu : une citation à découvrir
* Solutions des jeux
* BD : Ali et Lola "Au maximum"

16 novembre: journée internationale de la tolérance





16 novembre : Journée Internationale de la tolérance

Le 12 décembre 1996, l'Assemblée générale des Nations Unies a invité les états membres à célébrer la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre de chaque année par des activités s'adressant aux établissements d'enseignement et au grand public (résolution 51/95).
Le Document final du Sommet mondial de 2005 réaffirme l'engagement des chefs d'Etat et de gouvernement à améliorer dans tous les domaines le bien-être humain, la liberté et le progrès, et à encourager la tolérance, le respect, le dialogue et la coopération entre les différentes cultures, civilisations et populations.
Cette mesure faisait suite à l'Année des Nations Unies pour la tolérance en 1995, proclamée par l'Assemblée le 20 décembre 1993 (résolution 48/126). La conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture a proclamé l'année 1995 Année des Nations Unies pour la tolérance. Le 16 novembre 1995, les Etats membres de l'UNESCO ont adopté une Déclaration de principes sur la tolérance et un Plan d'action destiné à donner suite à l'Année.

5 nov. 2010

Livres de Marcel Aymé au CDI

























Dans les contes bleus du chat perché, Delphine et Marinette sont devenues bien imprudentes. Elles ouvrent la porte au loup, recueillent un cerf en fuite puis invitent les bêtes de la ferme dans la maison transformée en Arche de Noé... Un canard part en voyage et ramène une panthère aux yeux d'or. Un mauvais jars mord les jambes des fillettes, qui se réveillent un matin transformées en âne et en cheval. Il se passe des choses bien étranges dès que les parents sont partis.


Ces sept Contes rouges du chat perché racontent la complicité entre Delphine et Marinette et les animaux de la ferme. Le cochon retrouve les vaches qu’elles ont perdues, le chat leur épargne une visite chez une vieille tante, le canard les aide à rendre aux bêtes leur taille normale...
Écrits "pour les enfants âgés de quatre à soixante-quinze ans", ces contes pleins de cocasserie et de poésie mettent en scène des animaux qui parlent comme des humains, mais font souvent preuve de la sagesse qui leur manque.


Le Passe-muraille est une nouvelle de Marcel Aymé publiée en 1943. Elle met en scène « un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans en être incommodé. Il portait un binocle, une petite barbiche noire, et il était employé de troisième classe au ministère de l'Enregistrement. »

Type même du petit bonhomme falot, gris invisible, Monsieur Dutilleul va connaître des aventures parfaitement ahurissantes, découvrir l'amour et perdre son exceptionnel don pour se retrouver prisonnier du mur. Il n'aura que le peintre Eugène Paul et sa guitare pour le consoler de sa solitude.

L'action se déroule rue Norvins, à Montmartre, dans le 18e arrondissement, là où habitait Marcel Aymé. La place Marcel-Aymé, située à l'extrémité de cette rue, abrite une statue réalisée par Jean Marais, représentant le personnage emprisonné dans un mur.

biographie Marcel Aymé

1902 : naissance de Marcel Aymé à Joigny dans l’Yonne le 29 mars.

Il est le sixième enfant de Faustin Aymé, maréchal-ferrant et de Marie-Odile Aymé.

1904 : mort de sa mère : le père le confie avec sa sœur, Suzanne, aux grands- parents maternels à Villers-Robert, petit village du Jura.
Ceux-ci possèdent et exploitent une tuilerie.

Marcel découvre le monde qui peuplera ensuite ses romans de la campagne. Il va vivre une enfance heureuse de sa deuxième à la huitième année, entouré de tendresse et d’affection. Imaginatif et rêveur, « il croit aux fées ». Il fait aussi l’apprentissage de l’intolérance et de la bêtise car son village ou il habite connaît des passions politiques et anti-religieuses fort vives.
(Les lois de la séparation de l’église et de l’état, récentes, divisent les esprits).
Le soir, Marcel s’imprègne des paroles de son grand-père qui parle de la justice, de la fraternité entre les hommes, de la fraternité entre les hommes, de la mort…
L’intolérance et la justice le révolteront toute sa vie.


1908 : son grand-père meurt.


1910 : mort de sa grand-mère. Il vit quelques mois très heureux chez un oncle meunier, puis est placé à la rentrée d’octobre dans un pensionnaire au collège de Dole.
Deux fois par mois, il passe la fin de la semaine chez son oncle.

1911 : avant la fin de l’année scolaire, une de ses tantes, Léa, qui habite à Dole et qui est devenue veuve prend Marcel à sa charge.
1912 : il réussit le concours des bourses.

1918 : il obtient le baccalauréat latin-sciences-mathématiques.

1919 : il obtient une bourse d’internat pour entrer en classe de mathématiques spéciales au lycée de Besançon.

1920 : il tombe gravement malade et doit interrompre ses études. Il est soigné à Dole où sa tante Léa l’entoure de soins vigilants et d’une grande affection.

1922-1923 : de nouveau sur pied, il effectue son service militaire dans la partie de l’Allemagne occupée par l’armée française.


1923 : Marcel monte à Paris où il s’inscrit à la faculté de médecine. Il exerce en même temps divers métiers.

1925 : Marcel est de nouveau malade. Lors de ce retour forcé à Dole, il écrit pour tuer le temps (idée de sa sœur Camille).

1926 : il édite son premier roman, Brûlebois, à 24 ans.
C’est l’histoire d’un sous-préfet, devenu ivrogne.

1927 : son deuxième roman, Aller retour, est publié chez un grand éditeur, Gallimard. Il s’établit à Paris.

1929 : il publie La Table-aux-Crevés qui reçoit le prix Théophraste Renaudot. Il commence à être connu.

1930 : il s’installe au 9 rue du Square-Carpeaux, à Montmartre avec Marie-Antoinette Arnaud, rencontrée pendant des vacances à Dole. Il se marie l’année d’après. Sa vie est alors bien réglée : tous les matins, il descend au café pour jouer aux cartes, aux dés, au billard et retrouver ses amis peintres et écrivains dont il a fait la connaissance. Après le déjeuner, il s’enferme dans son bureau pour écrire.

1933 : publication de la Jument verte, premier grand succès commercial qui scandalise pourtant les « bigots ».Cette même année, il devient papa d’une petite fille, Colette.


Chronique du village de Claquebue à la fin du Second Empire, la Jument verte relate la rivalité de deux familles : les Haudouin et les Maloret. Un jour naît chez Haudouin, une jolie jument "d'un vert jade". Grâce à elle commence l'ascension sociale et financière des Haudouin. La jument meurt un jour, mais elle a été immortalisée par un peintre aux étranges pouvoirs : éveillée par lui à une "vie mystérieuse et à demi humaine", l'effigie de la jument observe avec attention l'intimité de la famille et analyse ses traditions érotiques transmises de génération en génération.

1934 : il publie le premier volume des Contes du chat perché. Il collabore régulièrement à différents journaux (Marianne, Paris Soir, Paris magazine…).

En 1936, il commence à travailler pour le cinéma : il écrit les dialogues de plusieurs films.

1938 : il publie deux contes, Le paon et le cerf et le chien et Derrière chez Martin.

1939 : il publie un conte le bœuf clandestin. La guerre éclate. Pendant l’occupation, il publie des récits dans des journaux français.

1941 : il publie Travelingue, La belle image, premier volet d’une trilogie qui décrit les lendemains de la libération.

1942 : il fait équipe avec le réalisateur Louis Daquin : il est dialoguiste de son film « Les voyageurs de la toussaint ».

1943 : il publie Le Passe-muraille et La Vouivre.

Le passe-Muraille, c'est l'histoire d'un homme nommé Dutilleul , doté d'un don extraordinaire : celui de pouvoir passer à travers les murs . Mais ceci va lui porter préjudice car il va se retrouver figé dans un mur à cause des médicaments qu'il prend pour annuler ce don.


1945 : meurtri par la guerre, Marcel Aymé retrouve sa vie calme à Montmartre avec sa femme, sa fille et ses amis. Son compagnon favori est un chat, Monsieur Alphonse, qui attrape son stylo avec sa patte quand Marcel Aymé écrit à son bureau. C’est sous l’œil attentif de Monsieur Alphonse que Marcel Aymé termine son chef d’œuvre Les contes du chat perché.


1946 : publication du Chemin des écoliers, deuxième volet de sa trilogie.
Dans un Paris occupé, Michaud et Lolivier, associés et amis, tentent de comprendre leurs adolescents de fils. Antoine Michaud délaisse le lycée pour les "bonnes affaires" et la vie chez Yvette, femme d'un prisonnier de guerre. Tony, le fils de Lolivier, torture animaux et hommes et finit meurtrier.

1947 : publication de Lucienne et le boucher (théâtre).

1948 : publication d’Uranus, troisième volet de sa trilogie.


1950 : Clérambard, pièce de théâtre.

"Assiégé par les créanciers", le comte de Clérambard voue sa famille aux travaux forcés, en l'occurrence confectionner des "pulovères" et manger du chat, pour sauvegarder son hôtel particulier. Le curé vient offrir le secours d'un mariage intéressant pour le vicomte Octave : Evelyne, la fille aînée de Maître Galuchon. Mais il faudrait accepter "d'avoir un oncle quincaillier". On semble s'y résigner, quand Saint François d'Assise apparaît au comte, lui laissant méditer le récit de sa vie...

1952 : publication de La tête des autres, théâtre.


1957 : publication de la Mouche bleue (théâtre).


1967 : décès de Marcel Aymé des suites d’un cancer le 14 octobre. Il est enterré dans le cimetière Saint-Vincent de Montmartre.


Conclusion:


Personnalité taciturne et solitaire (il déteste les grands discours, n’aime pas parler en public), il décrit dans ses livres la société qui l’entoure avec un réalisme surprenant, souvent teinté de fantastiques, d’humour, d’insolite. Son œuvre romanesque est souvent le constat désabusé d’un monde médiocre.
Les paysages du Jura, présents dans ses œuvres sont les paysages de son enfance.
Même si la vie à la ferme a inspiré une bonne partie de son œuvre, Marcel Aymé avait horreur de celle-ci. Fidèle aux idées de son grand-père, il raconte dans ses textes la dure vie des paysans. Il a produit au cours de sa vie assez brève des essais, plusieurs dizaines de nouvelles, dix pièces de théâtres et dix-sept romans.























L'auteur du mois: Marcel Aymé (1902-1967)




Un monument et une plaque ont été élevés à sa mémoire place Marcel-Aymé, dans le quartier de Montmartre à Paris.

La statue, réalisée par Jean Marais en 1989 évoque le « Passe-muraille », un de ses personnages les plus surréalistes, et une de ses plus belles œuvres écrites.

4 nov. 2010

Exposition sur les fromages: remise des prix








Les heureux gagnants du questionnaire sur les fromages
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