Cette maladie fut décrite pour la première fois par James Parkinson, (1755-1824), médecin Anglais, en 1817; il décrivit celle-ci sous le nom de «Paralysie agitante ».
CHARCOT (1825-1893), médecin Français à l'hôpital de la Salpêtrière, donna le nom définitif à cette maladie : «Maladie de Parkinson».
Le 11 Avril, date anniversaire de la naissance de James PARKINSON, est devenue, depuis 1997, la JOURNÉE MONDIALE du PARKINSON.
L'EPDA (European Parkinson's Disease Association : Association Européenne du Parkinson) a choisi comme emblème la tulipe, créée par les Néerlandais, de couleur rouge et blanche et baptisée «James PARKINSON».
Journée initialement Européenne, elle est devenue, en 1997, Journée Mondiale.
La maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, rare avant 45 ans, touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes. La lésion fondamentale est la dégénérescence d’un certain type de neurones : les neurones dopaminergiques.
Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neurotransmettrices du système nerveux. Elle intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps. Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements. Les tremblements ne sont pas la seule manifestation: manque d'équilibre, lenteur à la marche mais aussi difficultés de concentration constituent des symptômes relativement fréquents.
Causes et facteurs de risque
La cause de la maladie de Parkinson est inconnue. De très rares cas sont héréditaires, et dans ce cas ce sont des maladies de Parkinson survenant chez des sujets très jeunes. De même aucun facteur de risque n’est connu avec certitude, notamment aucun facteur alimentaire ou infectieux n’a été reconnu.
Avec 10 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année et 150 000 personnes atteintes en France, la maladie de Parkinson constitue la 2e affection dégénérative du cerveau, après Alzheimer, et la 2e cause de handicap moteur derrière les accidents vasculaires cérébraux.