21 mars 2011

21 mars :semaine nationale de lutte contre le cancer













21 mars : Semaine nationale de lutte contre le cancer


Le cancer constitue encore aujourd'hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue.

Pourtant, il se soigne et l'intérêt de cette semaine est aussi de faire prendre conscience de l'utilité d'un dépistage précoce permettant d'arriver à une guérison.



Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée.

Ces cellules du corps humain se divisent d'une manière incontrôlée. Les nouvelles cellules résultantes peuvent former une tumeur maligne ou se propager à travers le corps. et former des métastases. Pour ces deux raisons, le dépistage du cancer doit être le plus précoce possible.



Une maladie considérée pendant longtemps comme incurable...

La lutte contre le cancer, aussi bien dans le domaine de la recherche et des thérapeutiques, que de celui des progrès accomplis sur le plan social et humain est une préoccupation relativement récente.

Dans un passé encore proche de nous, le cancer était considéré comme une maladie incurable et les malades qui en étaient atteints se voyaient refuser l'accès aux hôpitaux, car on les considérait comme contagieux…
Ce furent des œuvres charitables religieuses, parfois aussi laïques, qui prirent l'initiative de faire quelque chose pour les cancéreux. Elles se contentaient de les héberger, de les nourrir et de les panser, puisqu'il n'existait pratiquement pas de traitement ; mais cela était déjà beaucoup pour ces malheureux abandonnés et rejetés par tous.


En France, c'est le chanoine Jean Godinot, vicaire général de l'Abbaye de Reims, qui eut l'idée d'ouvrir en 1740 un établissement spécialisé pour les "cancéreux". Ce fut l'ancêtre des centres anticancéreux modernes.
Puis en 1842, Madame Jeanne Garnier-Chabot fonde à Lyon une association mi-laïque, mi-religieuse, composée de veuves et de femmes charitables appelée « Calvaire », pour donner des soins dans un hospice à des cancéreuses avancées. Un « Calvaire » analogue ouvre ensuite à Paris. Des fondations semblables se créent par la suite pour les hommes sous les auspices de Saint Jean de la Croix.
Ces exemples porteront leurs fruits puisqu'en 1846 on admit les cancéreux dans les hôpitaux et les hospices généraux.




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