18 juin 2012

Les CM2 découvrent un roman de François David

 Résumé du livre:

 Alice se rend chaque jour en cachette de ses parents sur le site internet " animals ", qui présente des animaux en images de synthèse plus vrais que vrais.
le site offre aussi la possibilité d'adopter un animal, à condition de s'engager à bien s'occuper de lui, à le nourrir, le soigner et l'aimer. après avoir mûri sa décision, Alice craque pour un adorable saint-bernard du nom de Marsouy. mais que fait Marsouy, qui n'est encore qu'un tout jeune chiot, quand sa maîtresse n'est pas là pour le surveiller ? il devient vite douloureux pour Alice de s'éloigner de son ordinateur....
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                             Les élèves on été très attentifs pendant la lecture
 J'ai eu envie de faire découvrir le beau roman  de François David intitulé "Plus vrai que nature"aux élèves de CM2 pour différentes  raisons. D'une part, il traite d'un sujet qui intéresse forcément les enfants car Internet fait partie de leur vie quotidienne; d'autre part, ce roman, court, est écrit dans un langage simple, accessible à tous. Et surtout, il interpelle, fait réfléchir  sur les dangers d'Internet.On peut comprendre ce que ressent l'héroïne du livre, comprendre la réaction des parents.  je suis sûre que certains  élèves ont été confrontés au problème d'Alice  chez eux.
Après avoir lu aux élèves  les 6 petits chapitres, un questionnaire à choix multiples leur a été distribué, puis une discussion  avec toute la classe s'est engagée. Lecture réussie car la majorité des élèves a aimé ce roman. 
Voici un extrait de l’interview de François David sur le site
 http://plusvraiquenature.blogspot.fr/ dans lequel il explique pourquoi il a écrit ce livre.
"Vous voyez, ce roman « Plus vrai que nature », qui parle de l’attirance troublante pour internet, n’a pas été écrit par un auteur qui rejette ou méprise les nouveaux médias. En fait, c’est plutôt le contraire. En revanche, à fréquenter cet univers si foisonnant, si ouvert et si riche, j’en ai perçu aussi d’autres aspects. Et j’ai eu très envie de parler dans mes livres de l’étrange fascination qu’il pouvait provoquer. Dans un autre roman, « Menteurs », j’avais déjà évoqué la difficulté, désormais, d’appréhender la prétendue « vérité » avec les technologies naissantes qui permettent de falsifier les documents sans qu’il soit presque possible de s’en apercevoir.
« Plus vrai que nature » évoque, lui, la frontière de plus en plus mince entre le réel et le virtuel.
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