Un fléau d’hier… et d’aujourd’hui
Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d’un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria…Selon les données récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’y aurait, fin 2001, "plus que" quelque 600 000 malades enregistrés dans le monde… mais plus de 750 000 nouveaux cas dépistés la même année, soit un nouveau cas, chaque minute, dans le monde.
Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd’hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif à la situation que Raoul Follereau dénonçait encore en 1961 : " Cela va-t-il durer ? Laisserons-nous mourir, pourrir, quinze millions d’êtres humains, alors que nous savons maintenant qu’on peut les soigner, les sauver, les guérir ? "
La
lèpre est une maladie
infectieuse,
aujourd’hui guérissable. La lèpre est une maladie infectieuse
chronique provoquée par la bactérie Mycobacterium leprae. La
bactérie détruit les tissus de la peau et des muqueuses ainsi que
les cellules nerveuses avoisinantes, ce qui entraîne des
déformations
et des mutilations.
La bactérie Mycobacterium leprea – de la même famille que le bacille de la tuberculose – a été découverte en 1873 par le Dr Hansen, d’où son autre nom : bacille de Hansen.
Une Journée Mondiale à date variable
La
journée mondiale des lépreux est traditionnellement organisée le
dernier week-end de janvier