Situé à quelques kilomètres de Thiers, en pleine nature, ce site a dévoilé aux élèves les vestiges d'une intense activité coutelière.Les ateliers des émouleurs (ceux qui travaillent dans les rouets) étaient installés au bord de la Durolle qui fournissait l'énergie hydraulique nécessaire pour faire fonctionner les rouets (ainsi que les moulins et les usines). Les rouets ont fonctionné jusqu'aux environs de 1930, date de l'arrivée de l'électricité.
Les élèves ont visité l'atelier du dernier rouet à avoir fonctionné (jusqu'en 1976) : le rouet "Chez Lyonnet". Ils ont appris que ces ouvriers de la coutellerie travaillaient 12 heures par jour allongés sur une planche au dessus de leur meule qui s'abaissait quand le diamètre de la meule de grès était réduit par l'usure. L'eau qui arrosait le meule en permanence éclaboussait l'ouvrier qui aiguisait les lames.Beaucoup d'émouleurs souffraient de maladies comme la silicose (causée par la poussière de la meule), ou de rhumatismes (causés par l'humidité) ou mouraient lorsque la meule éclatait et les projetait au plafond. En hiver, il faisait très froid dans l'atelier et l'émouleur était immobile. Des chiens dressés se couchaient sur eux pour réchauffer leurs jambes et les reins.
Les élèves devant le "Rouet chez Lyonnet"
Dans l'atelier de l'émouleur, la guide explique les dures conditions de travail
Les élèves découvrent les vestiges des rouets et la magnifique vallée au bord de la Durolle
